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- #Générale#Jeune homme, François est revenu dans la patrie de ses ancêtres, la France. Bien que la raison en soit obscure, François était un marin, alors peut-être que son travail l'a amené là-bas. Une fois là-bas, François a rencontré la femme qu'il devait épouser. Son épouse Marie-Marguerite HENRY et sa famille étaient des exilés acadiens vivant en France.
Selon Paul-Yvon BELLIVEAU, curé de l'actuelle Gatineau (Québec), la question concernant le véritable motif de l'expulsion des Acadiens de l'Acadie en 1755 reste une question très controversée. Le traité d'Utrecht de 1713 a fait de tout l'est du Canada une colonie britannique et tous les résidents ont été considérés comme des sujets britanniques. Certains prétendent que l'expulsion avait été strictement une question religieuse dans le cadre de laquelle les Anglais ont réclamé une allégeance au trône d'Angleterre, ce qui était bien sûr de la foi anglicane. Les Acadiens, de confession catholique romaine, ne pourraient prêter serment à ce type d’allégeance sans renoncer à leur obéissance à l’autorité du pape. Les Acadiens étaient cependant assuré par leur prêtre que prêter allégeance au trône d’Angleterre était un geste patriotique noble et vertueux et qu’il ne gênerait pas leur pratique continue de la foi catholique romaine. De nombreux Acadiens ont en réalité donné leur allégeance au trône d’Angleterre mais ont néanmoins été exilés. Apparemment, les Acadiens étaient en possession des terres les plus fertiles du centre de la Nouvelle-Écosse. La prétendue allégeance au trône d’Angleterre devint une piètre excuse pour éloigner les Acadiens de ces terres fertiles, afin que l’Angleterre puisse en prendre possession.
Quoi qu'il en soit, François et Marie semblent s'être installés dans la région de LeHavre après leur mariage pour fonder leur famille. Ils semblent avoir eu trois fils. François et sa famille occupèrent la ferme n ° 20 de la Ligne acadienne dans la province du Poitou, en France, en 1774.
En 1785, l'Espagne accorda une concession de terre aux exilés acadiens. Les Espagnols possédaient la terre de l'actuelle Louisiane aux États-Unis. François et Marie ont décidé de les accepter et ont transféré leur jeune famille outre-Atlantique. Ils ont quitté la France le 11 juin 1785 et sont arrivés le 19 août 1785 à bord du "Le Beaumont", un navire marchand de 180 tonnes affrété par le gouvernement espagnol pour le privilège exclusif de transporter des exilés acadiens de France en Louisiane et sous la direction d'Oliver DANIEL.
La jeune famille a immigré à la Nouvelle-Orléans puis, deux semaines plus tard, a remonté le fleuve Mississippi pour atteindre sa partie de la concession de terre accordée à la colonie de Baton Rouge, en Louisiane. En septembre 1785, François prit possession de son terrain forestier vierge situé sur la rive ouest du Mississippi, à deux lieues et demie au-dessus d'un point situé en face du fort de Baton Rouge, où ils établirent leur propre branche de la famille ARBOR. Il existe aujourd'hui de nombreux cousins ??cajuns, descendants de François et de Marie.
François n'avait que 47 ans quand il mourut dans sa ferme à Baton Rouge en 1790, après une longue et grave maladie sous les soins du docteur Michel MAHIER. En raison de sa maladie, François a eu peu de temps après son arrivée et a dû travailler dur pour défricher son terrain et créer une ferme. Il n'a pas eu plus de quatre années actives - ou même moins - dans lesquelles il a construit une digue, défriché et clôturé une bonne partie du terrain, construit deux maisons et accumulé les biens répertoriés dans l'inventaire de sa succession après sa mort. L’inventaire comprend des bœufs, des vaches, des veaux, une génisse, un taureau, une jument et son poulain, une truie, des porcs, une charrette avec des lanières de cuir pour bœufs, des outils, un moulin à riz, et quelques autres articles, évalués à 179 pesos, 4 reales. La dernière habitation sur laquelle est décédé ce défunt, de six arpents devant laquelle il y a une bonne levée,
Le 4 juillet 1792, Marie s'empare de ses effets personnels. Une vente aux enchères est organisée pour tout vendre de la dette familiale, y compris les frais médicaux et la perte des récoltes de 1790 et 1791. et tous sauf 58 pesos ont été utilisés pour payer les dettes. Le reste était partagé entre Marie et leurs trois fils. On ignore où se trouve Marie par la suite.
[Sources: Bugeon et Hivert-Le Faucheux, comp., Les Acadiens partis de France en 1785, p. 27-30; Rieder et Rieder, comps., Sept expéditions acadiennes de 1785, 28.]
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